Château Beauce

Le château Beauce présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. Le château est construit initialement en 1903 et en 1904 comme résidence et bureau pour le notaire et homme d'affaires Georges-Siméon Théberge et son associé, le notaire Ernest Larue, deux personnages importants de l'histoire de la Beauce. Une écurie et une laiterie en brique sont également érigées à l'arrière de la résidence principale. Le terrain est alors agrémenté d'aménagements paysagers. La propriété est située près de l'église, au coeur du noyau villageois de Sainte-Marie. En 1932, les Soeurs missionnaires de l'Immaculée-Conception s'établissent dans les dépendances à l'instigation des notaires et de Marie-Georgiana Théberge, soeur de Georges-Siméon Théberge. Les religieuses prennent possession de l'ensemble des bâtiments en 1944. Le château Beauce, connu désormais sous le nom de maison Notre-Dame-du-Rosaire, devient un centre de retraites fermées pour femmes. Entre 1944 et 1959, les Soeurs accueillent 21 401 femmes et jeunes filles à l'occasion de 805 retraites. En 1967, les Oblates de Béthanie acquièrent le château qui devient leur monastère, dans lequel logent également les religieuses malades ou retraitées de la communauté. Les Oblates de Béthanie quittent leur monastère en 2014.
Le château Beauce présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. La résidence principale, partie la plus ancienne de l'ensemble, est un immeuble en brique s'inscrivant dans le courant éclectique. Cette résidence a été surhaussée en 1937 avec l'ajout d'un étage traité en fausse mansarde pour permettre l'aménagement de chambres. Le changement de fonction de la résidence qui est devenue un couvent et une maison de retraites fermées a entraîné des réaménagements à l'intérieur du château Beauce à différents moments, notamment l'aménagement d'une chapelle au rez-de-chaussée. Certains éléments d'intérêt subsistent néanmoins à l'intérieur de cette résidence, principalement au rez-de-chaussée, dont les colonnes, l'escalier monumental avec ses lambris à caissons et sa tapisserie en tissu, les chambranles moulurés et les plafonds à caissons. Ces espaces sont représentatifs des intérieurs des résidences bourgeoises élevées en milieu urbain au tournant du XXe siècle. Au fil des ans, le château est agrandi en fonction des besoins des propriétaires successifs. En 1931, l'écurie située derrière la résidence principale est surélevée et réaménagée pour loger les Soeurs missionnaires de l'Immaculée-Conception. En 1955, une aile est construite derrière la résidence notamment pour l'aménagement d'une nouvelle chapelle. Une infirmerie est érigée dans le prolongement de cette aile en 1988. Ces deux ailes n'ont pas subi de modifications.
Le château Beauce présente aussi un intérêt patrimonial pour son association avec des architectes connus. Les plans d'origine du château ont été dessinés par les architectes Jean-Omer Marchand et Samuel S. Haskell. Architecte réputé, Marchand est notamment le premier architecte québécois et canadien à obtenir un diplôme de l'École des beaux-arts de Paris. Les plans des agrandissements successifs ont été pour leur part effectués par les architectes Raoul Chênevert, Wilbrod Dubé, Jean-Berchmans Gagnon et par la firme D'Anjou, Bernard et Mercier. Le recours à ces architectes témoigne du soin apporté par les divers propriétaires à l'ensemble.
Le château Beauce présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. La résidence principale, partie la plus ancienne de l'ensemble, est un immeuble en brique s'inscrivant dans le courant éclectique. Cette résidence a été surhaussée en 1937 avec l'ajout d'un étage traité en fausse mansarde pour permettre l'aménagement de chambres. Le changement de fonction de la résidence qui est devenue un couvent et une maison de retraites fermées a entraîné des réaménagements à l'intérieur du château Beauce à différents moments, notamment l'aménagement d'une chapelle au rez-de-chaussée. Certains éléments d'intérêt subsistent néanmoins à l'intérieur de cette résidence, principalement au rez-de-chaussée, dont les colonnes, l'escalier monumental avec ses lambris à caissons et sa tapisserie en tissu, les chambranles moulurés et les plafonds à caissons. Ces espaces sont représentatifs des intérieurs des résidences bourgeoises élevées en milieu urbain au tournant du XXe siècle. Au fil des ans, le château est agrandi en fonction des besoins des propriétaires successifs. En 1931, l'écurie située derrière la résidence principale est surélevée et réaménagée pour loger les Soeurs missionnaires de l'Immaculée-Conception. En 1955, une aile est construite derrière la résidence notamment pour l'aménagement d'une nouvelle chapelle. Une infirmerie est érigée dans le prolongement de cette aile en 1988. Ces deux ailes n'ont pas subi de modifications.
Le château Beauce présente aussi un intérêt patrimonial pour son association avec des architectes connus. Les plans d'origine du château ont été dessinés par les architectes Jean-Omer Marchand et Samuel S. Haskell. Architecte réputé, Marchand est notamment le premier architecte québécois et canadien à obtenir un diplôme de l'École des beaux-arts de Paris. Les plans des agrandissements successifs ont été pour leur part effectués par les architectes Raoul Chênevert, Wilbrod Dubé, Jean-Berchmans Gagnon et par la firme D'Anjou, Bernard et Mercier. Le recours à ces architectes témoigne du soin apporté par les divers propriétaires à l'ensemble.