
XIXème siècle
Revendications féminines au temps des Patriotes (1837-1838)
Rédaction : Marilou Desnoyers
Durant les Insurrections patriotes de 1837-1838, des femmes motivées par l’urgence de sauver un proche, en l’occurrence un époux ou même un fils, ont adressé des suppliques aux autorités coloniales afin de demander grâce pour ces prisonniers politiques qui étaient alors arrachés par centaines à leur famille.
N’ayant que la plume pour combattre, des femmes de toutes les origines, mêmes les plus modestes, bien que reléguées à la sphère domestique, vont investir par le truchement de l’écriture l’arène politique, un territoire masculin dont elles étaient exclues.
À Saint-Valentin (Haut-Richelieu), avec l’aide de l’abbé Adrien Théberge, Zoé Nicholas Gélineau, réduite à l’infortune la plus profonde avec ses quatre jeunes enfants, écrit une première fois à Sir John Colborne afin que son mari, l’aubergiste Moïse Pinsonnault alors incarcéré à Montréal, puisse passer devant les autorités et ainsi se justifier des soupçons pesant sur lui.
Dans une seconde supplique datée du 14 janvier 1839, la jeune femme insistera sur l’état d’indigence auquel était livrée sa famille. Par cette mise à l’écriture, des femmes telle que Zoé Nicholas ont su déployer au temps des Patriotes une parole politique pour tenter de faire renverser des décisions arbitraires.
Pour citer l’autrice Mylène Bédard ces femmes patriotes se sont comportées en véritables « sujets politiques ». Malgré un état de vulnérabilité évident, leur entreprise épistolaire en demeure une de contestation de l’administration coloniale qui fait aujourd’hui œuvre de mémoire.
Publication le 7 septembre 2023.

https://collections.musee-mccord-stewart.ca/…/det…/42394
Références:
- Mylène Bédard, Écrire en temps d’insurrections. Pratiques épistolaires et usages de la presse chez les femmes patriotes (1830-1840), Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 2016, 335 p.
- Georges Aubin, « Les femmes patriotes : de la fiction à la réalité », Bulletin d’histoire politique, 2003, 12(1), 43–57.
- Requêtes de Zoé Nicholas, épouse Moïse Pinsonnault au sir John Colborne, Saint-Valentin / vers novembre 1838 et 14 janvier 1839. / Fonds Ministère de la Justice – Archives nationales à Québec / E17, S37, D1352 et D1353
XXème siècle
Elsie Gibbons (1903-2003)
Rédaction :
Elsie Gibbons (née Tracker) naît en 1903 et grandit à Portage-du-Fort, une petite municipalité située à la frontière du Québec et de l’Ontario. En 1920, elle se marie avec Gordon Gibbons avec qui elle a un fils. Gordon œuvre alors dans l’industrie laitière, alors qu’Elsie rédige des articles pour deux journaux ontariens, le Renfrew Mercury et le Pembroke Observer. Dans les années 1930, les Gibbons fondent une épicerie comprenant un comptoir postal et, plus tard, un restaurant. Dans les années 1940, des problèmes de distribution d’eau potable dans la municipalité poussent Elsie à s’impliquer à la politique. En 1953, elle est élue par acclamation à la mairie de Portage-du-Fort, devenant ainsi la première femme à la tête d’une municipalité au Québec. Elle a principalement été choisie en raison de ses expériences comme commerçante. Durant ses premiers mandats, elle dote la municipalité d’un réseau de distribution d’eau, ce qui est une opération complexe étant donné le manque de financement pour ce type d’infrastructure. Plus tard, elle fait construire une nouvelle caserne de pompier ainsi que plusieurs infrastructures dédiées aux sports et aux loisirs. Elle œuvre comme mairesse durant 18 ans, soit jusqu’en 1971, puis, après une interruption où elle occupe le poste de conseillère municipale, de 1975 à 1977. Elle décède en 2003 à Shawville.
Gibbons est considérée comme une figure marquante de la politique municipale au Québec. Elle encourage les femmes à se lancer en politique, à une époque où elles ne représentent, en 1980, que 1,5% des personnes à la tête d’une mairie au Québec. Dans les années 2010, plusieurs hommages sont rendus à Elsie Gibbons. Notamment, en 2017, la Fédération québécoise des municipalités crée le prix Elsie-Gibbons pour souligner et récompenser le travail des femmes en politique municipale.
Publication le 24 septembre 2022.

Références:
« Elsie Gibbons », Encyclopédie canadienne, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/…/elsie-gibbons…
Mary Two-Axe Early (1911-1996)
Rédaction :
Bien des femmes ont réussi à faire bouger les choses en politique sans être élue députée. Pionnière dans la défense des droits des femmes autochtones, Mary Two-Axe Earley (1911-1996) en est un bon exemple. Elle commence à militer pour la modification de la Loi sur les Indiens en 1966 lorsqu’elle est informée que l’une de ses amies ne peut être enterrée à Kahnawake parce qu’elle a perdu son statut d’« indienne » suite à son mariage. C’est le même type de discrimination qui attend Mary Two-Axe Earley puisqu’elle a épousé un allochtone, la privant ainsi de plusieurs droits. En effet, par le mariage, les femmes autochtones pouvaient perdre leur statut contrairement aux hommes qui épousaient une non autochtone. À cette époque, il fallait beaucoup de courage pour prendre la parole et dénoncer le sexiste dont les femmes étaient victimes au sein de leur communauté.
En 1967, Mary Two-Axe Earley fonde le mouvement Equal Rights for Indian Women et, quelques années plus tard, elle dépose un mémoire à la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada. Elle devra attendre l’adoption du projet de loi C-31 en 1985 pour avoir gain de cause. C’est une victoire pour elle-même et pour des milliers de femmes autochtones et leurs enfants. Aujourd’hui, l’organisme Femmes Autochtones du Québec – Québec Native Women poursuit le travail de cette militante. Signalons que les autochtones n’obtiennent le droit de vote qu’en 1969 et qu’aucune femme autochtone n’avait été élue à l’Assemblée nationale du Québec avant l’élection de 2022.
Publication le 30 septembre 2022.
Références:
- Courtney Montour, Mary Two-Axe Earley : Je suis redevenue indienne, 2021, 34min. http://www.onf.ca/…/mary-two-axe-earley-je-suis…/
- MEM, « Visages de notre histoire: Mary Two-Axe Earley, militante autochtone et féministe », Journal de Montréal, 6 juin 2021. http://www.journaldemontreal.com/…/mary-two-axe-earley…
- Jocelyne Richer, « Candidatures: les partis présentent un nombre record de femmes », le Droit, 10 septembre 2022. http://www.ledroit.com/…/candidatures-les-partis…
Claire Kirkland-Casgrain (1924-2016)
Rédaction :
Claire Kirkland-Casgrain naît à Palmer au Massachusetts le 8 septembre 1924. Effectuant ses études en droit à l’Université McGill à Montréal, où elle reçoit son diplôme en 1949, elle décide de se spécialiser en droit international à Genève.
Admise au Barreau du Québec en 1952, elle pratique le droit dans un cabinet privé jusqu’en 1961. Cependant, travaillant pour ses collègues masculins et ne percevant aucun salaire, Claire Kirkland-Casgrain décide d’ouvrir son propre cabinet à la maison où elle reçoit les clients en soirée.
À la mort de son père, en 1961, elle se fait offrir de se présenter dans la circonscription Jacques-Cartier, maintenant devenue vacante. Déjà impliquée dans plusieurs mouvements au sein du Parti libéral, elle n’hésite pas à se présenter. Élue le 14 décembre 1961, elle devient la première femme à siéger à l’Assemblée législative du Québec. Entre 1961 et 1973, elle fait adopter plusieurs projets de lois, dont un bon nombre touche les femmes. En effet, Claire Kirkland-Casgrain fait entre autres voter la Loi sur la capacité juridique de la femme mariée, en 1964, permettant ainsi aux femmes d’être l’égale des hommes au point de vue juridique et ainsi profiter d’un pouvoir décisionnel sans avoir besoin d’obtenir l’autorisation de leurs maris.
Quittant la vie politique en 1973, elle est alors nommée juge à la Cour provinciale ainsi que présidente de la Commission du salaire minimum. Elle termine sa carrière en 1991, comme juge dans le district judiciaire de Montréal. Elle décède en 2016.
Tout au long de sa carrière, Claire Kirkland-Casgrain a su faire avancer la cause de l’émancipation des femmes au Québec. Pour souligner son engagement, plusieurs hommages lui sont rendus, dont une statue, érigée en 2012, près de l’Assemblée nationale où se trouve également d’autres pionnières pour la lutte du droit des femmes : Idola Saint-Jean, Marie Gérin-Lajoie et Thérèse Casgrain.
Publication le 8 septembre 2022.

Références:
- Lavallée, Josiane, « Claire Kirkland-Casgrain », L’encyclopédie canadienne. 22 octobre 2014 (27 mars 2015). – https://www.thecanadianencyclopedia.ca/…/claire…
- S.N. – Claire Kirkland-Casgrain (1924-2016). Assemblée nationale du Québec : Biographie au moment de la dissolution de l’Assemblée. Octobre 2019. http://www.assnat.qc.ca/…/kirkland…/biographie.html
Lise Bacon (1934- )
Rédaction :
Née en 1934 à Valleyfield, Lise Bacon est la première femme à devenir vice-première ministre du Québec, en plus d’avoir eu la responsabilité de nombreux autres portefeuilles au cours de sa carrière politique.
Dans sa jeunesse, sa famille n’avait pas les moyens de financer ses études. Le Premier ministre Duplessis leur a refusé une aide financière, alors qu’il en avait accordé à des familles proches de son parti, l’Union nationale. Cet événement va inciter Lise à s’engager en politique, pour lutter contre l’injustice.
Par la suite, dans les années 1950 et 1960, Lise s’est impliquée dans plusieurs associations proches du Parti libéral. De présidente de l’Association des femmes libérales du Québec (1967-1970), elle devient présidente du Parti libéral du Québec (1970-1973). Élue députée pour la première fois en 1973 dans le comté de Bourassa, elle devient ministre des Consommateurs, Coopératives et Institutions financières, et ministre de l’Immigration. Défaite en 1976, elle sera élue de nouveau dans Chomedey en 1981, et représentera cette circonscription jusqu’en 1994. Elle sera alors ministre des Affaires culturelles, ministre de l’Environnement, et ministre de l’Énergie et des Ressources. Une de ses réalisations est le vote pour passer la Loi sur le statut professionnel des artistes, à la fin des années 1980.
En tant que vice-première ministre du Québec (1985-1994), elle remplacera Robert Bourassa comme Premier ministre durant quelques semaines, ce dernier n’ayant pas été élu dans sa circonscription. Puis, en 1994, Lise Bacon est nommée au Sénat, où elle demeure en poste jusqu’à l’âge de 75 ans.
Lise Bacon représente la femme politique engagée et accomplie. Elle a toujours lutté pour ses convictions et valeurs libérales. Son travail a pavé la voie aux nombreuses femmes qui ont suivi ses traces.
Publication le 15 septembre 2022.

Références:
Wikipédia et le site web de l’Assemblée nationale
Andrée Plamondon Boucher (1937-2007)
Rédaction :
Andrée Plamondon Boucher est née le 31 janvier 1937, fille de Louis Plamondon et Alice Montminy. Dès sa jeunesse elle a été remarquée pour son esprit vif et son sens de la répartie. Elle a d’abord été enseignante puis s’est impliquée en politique municipale à compter de 1968 à la suite d’un projet de modification de zonage dans son quartier.
Elle a été élue à la tête de la ville de Ste-Foy le 3 novembre 1985 jusqu’en 2001. L’assainissement des finances de la ville a été sa priorité. Elle se lance en campagne pour la mairie de Québec en septembre 2005 qu’elle remporte sans programme ni affiches électorales. On se rappelle ses combats contre les fusions municipales, la construction de l’hôtel de ville de Ste-Foy, la préparation des célébrations du 400è anniversaire de Québec.
Son décès le 24 août 2007 surprendra. Elle demeure une femme d’exception.
«L’émancipation des femmes, la libération des femmes, elle a vécu ça bien avant le temps» dira son beau-frère Gaétan Boucher à ses funérailles.
Elle méritera la Médaille de la ville de Québec à titre posthume en 2008. Une bourse d’études commémorative Mairesse Andrée P. Boucher, récompense des étudiantes pour leur travail de recherche portant sur les femmes en politique.
L’ancien hôtel de ville de Sainte-Foy fut rebaptisé édifice Andrée-P.-Boucher, sur la recommandation de la Commission de toponymie.
Publication le 22 septembre 2023.

Références:
- « Une redoutable batailleuse », Radio-Canada, 27 août 2007, à l’occasion de son décès.
- « Andrée P. Boucher », Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9e_P._Boucher
Raymonde Folco (1940- )
Rédaction :
Raymonde Folco (1940 – ), Goldgrav de son nom de jeune fille, naît à Paris en 1940. D’origine juive, sa famille se cache chez des gens de religion chrétienne, sous l’Occupation allemande. Son père sera déporté à Auschwitz, mais il réussit à s’échapper de son convoi. Il retrouve sa famille et ils entrent tous dans la Résistance.
Dans les années 1950, la famille de Raymonde s’installe à Toronto. Cependant, à l’âge adulte, Raymonde étudie et travaille à plusieurs endroits dans le monde : elle passe son baccalauréat en histoire et sciences politiques à Melbourne, en Australie, en 1964, un baccalauréat en linguistique à l’UQÀM en 1975 et une maîtrise en linguistique à Concordia en 1985. Elle enseigne à Montréal, en Jamaïque et en Australie, et est conférencière dans les universités de plusieurs provinces canadiennes.
Sa carrière politique débute en 1988 en devenant vice-présidente, puis présidente, du Conseil des communautés culturelles et de l’immigration. Raymonde poursuit sa carrière en devenant candidate du Parti libéral du Canada dans le comté Laval-Est pour l’élection de 1993, mais n’est pas élue. Elle tente sa chance dans le comté voisin de Laval-Ouest en 1997, et gagne ses élections. Elle sera réélue en 2000, en 2004 et en 2006 dans la nouvelle circonscription de Laval-Les Îles.
Raymonde a entre autres été porte-parole libérale en matière d’immigration en 2006-2007 et des Langues officielles et de la Francophonie en 2007. Elle a été membre active de différents comités, majoritairement liés à la langue, à l’immigration, et aux conditions des personnes handicapées. Elle a également été nommée observatrice par le Canada lors d’élections législatives en Côte-d’Ivoire, à Haïti et au Mexique, et au référendum de 1999 au Timor oriental.
En tant que députée libérale, Raymonde s’est impliquée dans plusieurs dossiers importants, dont : la lutte pour favoriser l’immigration et la réunification des familles immigrées au Canada; la lutte contre l’abolition du registre des armes à feu, l’exigence de l’obtention d’un permis de possession d’armes à feu et leur enregistrement obligatoire; la lutte pour le bilinguisme dans les Forces armées; la mise aux normes sécuritaires des modules de jeux pour les enfants en milieu de garderie; et le droit à la santé et la sécurité des femmes durant la grossesse et l’accouchement, ainsi que la protection contre la violence, le viol, les abus et l’exploitation des femmes, partout dans le monde.
Raymonde se retire de la vie politique en 2011, à 70 ans, après avoir travaillé 23 ans dans le milieu politique.
Publication le 14 septembre 2023.

Références:
- « Raymonde Folco », Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymonde_Folco
- « Raymonde Folco », Chambre des Communes, https://www.noscommunes.ca/Members/fr/328#roles
Pauline Marois (1949- )
Rédaction :
Le 4 septembre 2012, Pauline Marois devenait la première femme élue comme Première ministre du Québec.
Née à Québec en 1949, Pauline Marois complète ses études universitaires en service social à l’Université Laval en 1971 puis en administration des affaires à l’École des Hautes études commerciales en 1976.
Pauline Marois fait son entrée dans le monde politique en 1978 comme attachée de presse pour Jacques Parizeau. En 1979, elle devient directrice du cabinet pour la ministre d’État à la Condition féminine, Lise Payette, à qui elle succède en 1981.
Les années 1990 présentent de nombreux défis pour Pauline Marois. En effet, après le référendum sur l’indépendance du Québec en 1995, elle devient la première femme à accéder au poste de ministre des Finances au Québec. Elle obtient, par la suite, plusieurs postes au sein de différents ministères, dont celui de l’Éducation, où elle procède à la déconfessionnalisation des commissions scolaires. Lorsque le Parti québécois est défait aux élections de 2003, elle a alors occupé 14 charges ministérielles, ce qu’aucune autre femme n’a fait auparavant.
Lors des élections tenues le 4 septembre 2012, elle devient la première femme à accéder au poste de Première ministre. Malheureusement, les célébrations tournent au drame lorsqu’un militant anti-indépendantiste effectue une tentative d’attentat au Metropolis, où se sont rassemblées les militants péquistes venus fêter la victoire de Mme Marois. L’attentat fait alors un mort, Denis Blanchette, ainsi qu’un blessé, Dave Courage, tous deux techniciens de scène lors de l’événement.
Après la défaite de son parti aux élections de 2014, elle décide de se retirer de la vie politique.
Tout au long de sa carrière, Pauline Marois a su tracer la voie afin que les femmes puissent faire leur place en politique. Pour souligner son travail, de nombreux prix lui sont remis, dont un doctorat honoris causa en travail social de l’Université Laval en 2018.
Publication le 4 septembre 2022.

France Dionne (1953- )
Rédaction :
Originaire de Saint-Pascal-de-Kamouraska, dans le Bas-St-Laurent, France Dionne est plongée très jeune dans le monde politique. En effet, grâce à une de ses tantes, alors secrétaire de comté, elle apprend le fonctionnement des bureaux de comté et celui des élections.
Après ses études au Collège Bart de Québec, elle occupe des postes à Québec, Ottawa, à l’ambassade du Canada à Washington, puis à Genève pour les Nations Unies.
Quelques années après son retour au pays, elle se présente comme candidate pour le parti libéral dans le comté de Kamouraska-Témiscouata. Son expérience à l’international, ses engagements politiques passés ainsi que son implication au sein du milieu agricole, lui permettent de gagner ses élections. Élue députée en 1985, elle siège, entre autres, au comité modifiant le Crédit Agricole. Elle est également présente lors de la visite de la reine Élisabeth à La Pocatière en 1987.
Réélue en 1989, puis en 1994. Elle démissionne de son poste en 1997 pour se présenter comme candidate aux élections fédérales, où elle est malheureusement défaite dans le comté de Rivière-du-Loup-Kamouraska-Les Basques.
Elle tente sa chance de nouveau en 2010, dans une élection partielle provinciale dans le comté de Kamouraska-Témiscouata, où elle sera malheureusement défaite.
Par la suite France Dionne occupe, entre 2011 et 2017, les postes de sous-ministre adjointe au ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, de directrice du Bureau des relations internationales pour le Conseil exécutif, où elle est prête à la ville de Québec et de directrice générale à l’Institut d’Hôtellerie du Québec (ITHQ).
Sa passion pour les gens et pour la politique lui a permis d’établir des liens de confiance afin de bien mener les dossiers qui lui tiennent à cœur.
Publication le 25 septembre 2023.

Références:
- S.n. France Dionne, Assemblée nationale, 2023, https://www.assnat.qc.ca/…/dionne…/biographie.html
- S.n. Mémoires de députés : entrevue avec France Dionne – 1re partie et 2e partie – Assemblée nationale, 2019. https://www.assnat.qc.ca/…/memoir…/AudioVideo-78295.html ; https://www.assnat.qc.ca/…/memoir…/AudioVideo-79311.html