Paul Daoust, détenteur de deux doctorats, enseignant retraité, a consacré de nombreuses heures de recherche dans les documents et sur le terrain pour nous faire connaître un personnage du début du XXe siècle qui a consacré toutes ses énergies et tous ses efforts pour la promotion et l’égalité du français d’abord à Ottawa ensuite à Québec. Armand  Lavergne (1880-1935), comme avocat, mais surtout comme député, a livré une lutte acharnée pour ce qui a été la cause sacrée de toute sa carrière. Paul Daoust  nous le dépeint sans concession dans un essai biographique intitulé ARMAND LAVERGNE Une fierté française ignorée aujourd’hui. Originaire d’Arthabaska (maintenant annexée à Victoriaville), il fut actif à Montmagny et dans les Bois-Francs. Sur la scène politique, après quatre tentatives (2 à Ottawa en 1907 et 1908 et 2 à Québec en 1909 et 1910) ce n’est qu’en 1910 qu’il obligea le gouvernement de Lomer Gouin à promulguer ‘’LA LOI LAVERGNE’’ parce qu’appuyée par une pétition des Jeunes nationalistes signée par plus d’un demi-million de Québécois. Cette loi obligeait, sous peine de sanctions, toutes les compagnies de transport et de communication à publier en FRANÇAIS et en ANGLAIS TOUS leurs documents. Il s’associa à toutes les luttes des communautés francophones à travers le Canada (contre le Règlement 17 en Ontario, pour la mémoire de Louis Riel, en Saskatchewan et en Alberta). Une foule de plusieurs milliers d’admirateurs assistèrent à ses funérailles et à sa mise en terre au cimetière d’Arthabaska. Depuis, presque aucun souvenir.