Ce colloque multidisciplinaire a réuni des praticiens en provenance des centres d’histoire, des sociétés historiques et des universités, ainsi que des domaines artistiques intégrant l’histoire orale.

Le colloque L’histoire orale : une pratique en évolution fut organisé par la Fédération Histoire Québec et la Société historique et culturelle du Marigot, en collaboration avec le MEM-Centre des mémoires montréalaises, l’Écomusée du fier monde, le Centre d’histoire orale et de récits numérisés de l’Université Concordia et le Réseau muséal de l’Abitibi-Témiscamingue.

Tout en mettant à l’honneur une diversité de thèmes, ont été explorés les diverses étapes d’un projet d’histoire orale, des intentions initiales à la diffusion institutionnelle, médiatique ou artistique, en passant par la recherche de témoins, la préparation technique et logistique, les questions d’éthique, la collecte comme telle, ainsi que l’archivage et la conservation des entrevues.

Programmation

Les captations vidéos des présentation sont disponibles sur demande en contactant la Fédération Histoire Québec: fshq@histoire.loisirsport.qc.ca.

Jeudi 21 octobre de 15 h À 17 h sur Zoom – Étape 1 – Conception

L’exposition comme outil de recrutement, Éric Giroux, Écomusée du fier monde

Lorsque l’on pratique l’histoire orale, la recherche et l’identification de personnes témoin s’avère parfois un exercice complexe et fastidieux. Diverses stratégies peuvent être mobilisées afin de recruter des participants et participantes. Éric Giroux présentera un projet réalisé par l’Écomusée du fier monde, en collaboration avec l’historienne Joanne Burgess (Département d’histoire, UQAM). Il expliquera comment des activités de diffusion furent, à la fois, à l’origine d’une recherche, ainsi que de formidables outils de recrutement.

L’histoire orale comme organisation communautaire, Fred Burrill, Université Concordia

Dans l’imaginaire populaire, l’historien.ne travaille seul.e, entouré.e de tomes poussiéreux et de textes obscurs. Mon expérience personnelle de l’histoire orale et publique dans le quartier ouvrier de Saint-Henri, à Montréal, est tout à fait contraire. En fait, les divers projets historiques académiques et non académiques que j’ai menés, qu’il s’agisse d’une promenade audio téléchargeable, d’un film documentaire ou de publications scientifiques, ont reposé sur des compétences et des liens développés dans le cadre d’un travail d’organisation communautaire. Je veux démontrer que les projets d’histoire orale doivent donc être considérés comme des entreprises politiques et collectives plutôt que comme des enquêtes scientifiques individuelles.

From Silence to a National Apology — and things I never expected, Joyce Pillarella, Oral Historian

This project started with my curiosity. I found a postcard from 1943, of my grandfather who was interned at Frederiction Internment Camp. It led me on a journey from archival boxes to shoe boxes; and from forming relationships — from the internee families to the federal government. On May 27, 2021, Prime Minister Trudeau apologized to the Italian-Canadians who were interned during World War II. I will talk about the challenges, methodology, surprises, pushbacks and the rewards of this historical journey that was shaped and made possible through oral history.

Assurer une pérennité à un patrimoine amené à disparaître, Catherine Lampron-Desaulniers, Culture Trois-Rivières

Dès l’ouverture de Boréalis en 2010, nous avons jeté les bases de notre identité muséale par la mise en valeur des témoignages. Une façon originale de promouvoir le patrimoine et d’offrir une relation privilégiée entre le visiteur et le témoin par le biais de nos expositions. Depuis 2010, nos collectes représentent plus de 130 témoins, 240 heures de tournage, 12 régions du Québec visitées.

Les défis et les enjeux liées à la collecte et à sa mise en valeur sont autant d’éléments qui seront présentés lors de cette conférence. Car véritable course contre la montre, le témoignage permet d’immortaliser des gens qui sont mortels et assurer une pérennité à un patrimoine amené à disparaître.

Réalisateur : le gars des vues, Antonio de Almeida, collaborateur du MEM – Centre des mémoires montréalaises

Antonio Pierre de Almeida est un cinéaste, concepteur-réalisateur ayant participé à plusieurs projets audiovisuels basés sur de vastes collectes d’histoire orale. Au fil des ans et de ses nombreuses collaborations, il remarque que le métier de réalisateur dans le cadre de projets en patrimoine et histoire orale est peu connu et mal compris. Venez découvrir certains des aspects du travail de réalisateur et les différentes étapes d’une production audiovisuelle basée principalement sur de l’histoire orale. Cette conférence est une opportunité qui permettra d’aller à la rencontre du monde patrimonial et celui de la réalisation audiovisuelle, deux mondes voués à se côtoyer de plus en plus.

« Si j’avais su! » Quelques leçons à retenir dans la conception d’expositions basées sur le témoignage, Catherine Charlebois, MEM – Centre des mémoires montréalaises

Depuis les dix dernières années, le Centre d’histoire de Montréal (MEM-Centre des mémoires montréalaises) a réalisé et présenté de grandes expositions basées sur la collecte de témoignages et la mise en valeur du récit personnel. La mise en exposition de cette source de documentation présente nombre de plaisirs et de défis. À l’aide d’exemples concrets issus de trois expositions, soit Quartiers disparus, Scandale! Vice, crime et moralité 1940-1960 et Explosion 67. Terre des jeunes, cette présentation permettra, d’une part, de partager quelques leçons à retenir dans la réalisation d’expositions basées sur le témoignage, et d’autre part de souligner l’importance de réfléchir, en amont, à toutes les phases du projet à venir dès l’étape de conception… et vous éviter, peut-être, une longue liste de « si j’avais su! ».

Jeudi 21 octobre de 19 h À 21 h sur Zoom – Conférence d’ouverture

L’histoire orale : apprendre sur notre passé avec les communautés, Steven High, Fondateur du Centre d’histoire orale et de récits numérisés (CHORN) et professeur d’histoire, Université Concordia

L’histoire orale concerne fondamentalement la relation entre le passé et le présent, plaçant la mémoire au premier plan. De façon optimale, les entretiens placent l’autorité expérientielle (le genre d’autorité « J’étais là et je vais vous dire comment c’était vraiment ») en conversation avec une autorité experte (des personnes qui posent des questions, qui ont peut-être une formation et une certaine distance). Cette approche marquée par le dialogue représente un changement majeur alors qu’on passe de l’apprentissage au sujet du passé à l’apprentissage en compagnie de témoins de celui-ci.


Vendredi 22 octobre de 10 h À 12 h sur Zoom – Étape 2 : Collecte

Le lien de confiance, au coeur de la recherche en histoire orale, Nathalie Boucher, Anthropologue urbaine, Respire

Cette présentation explore les conditions du lien de confiance au coeur de la recherche en histoire orale. Nathalie Boucher revisite un projet en histoire orale réalisé auprès de Pekuakamiulnuatsh il y a plus de 15 ans, sur l’histoire orale de trois générations de femmes de trois familles différentes. Elle discute de trois conditions pour encourager le lien de confiance avant, pendant et après la collecte de données, à la lumière d’une longue pratique de recherche qualitative et de commentaires récents de membres de la communauté: pratiquer le retour, prendre conscience des questions de genre, tenter de décoloniser la recherche.

Démocratiser la connaissance : enjeux et défis, Sophie Mankowski et Mathilde Benignus, Portrait sonore

Depuis 2013, PORTRAIT SONORE met les technologies mobiles au service de la connaissance et de l’expérience directe de la ville, et de son patrimoine. Ses réalisations s’écoutent in situ et in tempo, c’est-à-dire en se promenant en ville. Résultats : une expérience sonore immersive; des contenus adaptés aux lieux de diffusion; des savoirs pointus grâce aux témoignages de plus de 140 experts et créateurs partout au Canada.

C’est autour des enjeux de 1/ la récolte des témoignages et 2/ la transmission des savoirs ‘experts’ dans un format accessible et ancré dans les lieux que Portrait Sonore voudra prendre la parole. L’importance de l’écoute (non-directive), de la sélection de contenus pertinents tout en se mettant dans la peau de l’auditeur (l’empathie), et de la difficulté de simplifier une entrevue avec des experts feront parties des enjeux discutés. Finalement, à travers un exemple concret, la notion de ‘pont’ entre différentes voix et différents regards sera mise de l’avant.

Les entretiens spatiaux : retracer la mémoire des lieux, Louise Levac, Cégep Édouard-Montpetit et Société historique et culturelle du Marigot

Les entretiens spatiaux permettent d’aller en profondeur dans l’exploration de lieux d’abord évoqués lors de récits de vie. Menés dans le cadre d’un projet financé par le ministère de l’Enseignement supérieur en collaboration avec la Société historique et culturelle du Marigot, lesdits entretiens étaient initialement prévus sur le terrain, avec d’anciens résidents de Ville Jacques-Cartier (1947 à 1969), aujourd’hui à Longueuil. Vu la pandémie, ils se sont tenus sur Zoom à partir de Google Streetview. Cette démarche complémentaire en histoire orale, révélant des anciennes identités spatiales, pourra être utilisée par les diverses sociétés historiques membres de la Fédération Histoire Québec.

Témoins de l’histoire, porteurs de mémoire : réflexion autour de la mise en valeur de l’héritage des survivants de l’Holocauste à Montréal, Marie-Blanche Fourcade et Eszter Andor, Musée de l’Holocauste de Montréal

Depuis près de 40 ans, les survivants de l’Holocauste partagent leur histoire de vie avec les visiteurs du Musée de l’Holocauste de Montréal. En 2019, un projet photographique a été lancé pour célébrer les contributions exceptionnelles de ces témoins de l’histoire et gardiens de la mémoire. Une exposition virtuelle en a résulté, partageant trente parcours extraordinaires, nourris de précieux souvenirs matériels et immatériels. Cet exercice de dialogue entre les témoignages et les objets a été fondamental dans la manière de penser la préservation et la valorisation de l’héritage des survivants dans un Musée appelé à se transformer. Après avoir évoqué les grandes étapes du projet, nous partagerons quelques constats qui guideront notre travail dans les prochaines années pour mettre en valeur nos collections.

L’expérience des vélos citoyens du MEM dans Milton-Parc, Josée Lefebvre et Mathilde Germont-Trudeau, MEM – Centre des mémoires montréalaises

Depuis 2020, l’équipe d’animation du MEM va à la rencontre des Montréalais.es dans les différents quartiers de la ville grâce à ses deux vélos citoyens qui peuvent se transformer aussi bien en studio d’enregistrement qu’en outil d’animation et de diffusion. Au printemps 2021, le MEM a entamé une collaboration avec la Communauté Milton-Parc, à l’initiative de l’un de ses membres, qui avait à coeur de faire connaître l’histoire ancienne et récente de ce secteur situé tout juste à côté du centre-ville, de l’Université McGill et du mont Royal et qui est le théâtre d’une importante mobilisation citoyenne depuis les années 1960. Avec les vélos, une animatrice et un animateur du MEM sont allés faire la connaissance de résidents.es du quartier durant tout l’été pour collecter des histoires de vie. Vingt-quatre entrevues ont ainsi été réalisées, entre autres avec des personnes vivant en maisons de chambres.

Vendredi 22 octobre de 15 h À 17 h sur Zoom – Étapes 3 et 4 : Traitement et conservation

L’archivage de l’histoire orale : obstacles et solutions, Marie-Anne Gagnon, MEM – Centre des mémoires montréalaises

La collection MEM comprend plus de 500 entrevues – des histoires de vie, des entrevues thématiques, et des capsules documentant des objets de collection. Il en résulte une collection plus vivante, mais qui a des besoins accrus en conservation et en ressources. Tirant des leçons de son expérience, Marie-Anne présentera les défis de l’archivage de témoignages, et proposera des pistes de solution. Quel niveau de traitement privilégier? Comment préserver des archives audiovisuelles et numériques à long terme? Comment rendre ce matériel accessible? Sa conclusion principale : ne pas hésiter à adapter ses outils et méthodes aux ressources et besoins de notre institution.

Mémoires d’Arvida : faire advenir la parole au coeur de la ville, Lucie K. Morisset, Université du Québec à Montréal (UQAM) et Marie-Blanche Fourcade, Musée de l’Holocauste Montréal

Développé en 2011 par deux chercheuses de l’UQAM à la demande du Comité pour la reconnaissance patrimoniale d’Arvida (Saguenay), Mémoires d’Arvida est un projet de collecte, de conservation et de diffusion des récits de vie d’Arvidiens et d’Arvidiennes de longue date qui ont vu se construire la ville aluminière à partir de 1925. La collecte initiée au printemps 2011 fut l’occasion d’une aventure humaine exceptionnelle avec la rencontre d’une trentaine de témoins, mais également un défi stimulant dans la recherche de moyens pour partager ces trésors d’histoire orale. La communication présentera à grands traits les spécificités et les objectifs de ce projet au service des citoyens, en dégagera les différentes réalisations avant de discuter des impacts que celui-ci a eu sur la ville, ses résidents, la connaissance de son patrimoine et l’expression des appartenances.

Traitement, conservation et mise en valeur de la collection immatérielle, Sandra Zapata, Musée de la mémoire vivante

Voué à la personne et au patrimoine immatériel, le Musée de la mémoire vivante collectionne, conserve et met en valeur les récits de vie et de pratique. Depuis 2008, le Musée est devenu une destination naturelle pour quiconque désire sauvegarder et diffuser les savoir-faire, connaissances et pratiques transmises par l’oralité. La collection immatérielle s’enrichit régulièrement de nouveaux témoignages déposés par des visiteurs, des chercheurs et des partenaires. La présentation abordera les étapes de traitement, de conservation et de mise en valeur de la collection de témoignages dans le cadre de l’action muséale.

Receiving and preserving stories: Thoughts on oral history, community building and relational ethics, Désirée Rochat, Université McGill

Storytelling is a relational act that continues long after stories have been told and heard. Conducting oral history interviews not only entails recounting and receiving stories, but also preserving them. When receiving the life stories of members of one’s own community, comes the responsibility of safeguarding what is intimate and communal in formal and informal ways. This presentation will reflect on the ethical and relational responsibility of preserving and transmitting oral histories from fellow community members. Asking what becomes our role as archivists of community memories once we accept the gift of stories, the presentation will explore the connections between the preservation of oral histories, community building and relational ethics.

Témoignages des nouveaux arrivants : traitement et conservation, Audrey Gan-Ganowicz et Mario Fallu, Histoire et archives Laurentides

Afin de valoriser la diversité culturelle et souligner l’apport des nouveaux arrivants à notre société, Histoire et Archives Laurentides a procédé à la collecte de témoignages auprès de gens issus de diverses communautés ethniques. Ce projet a été réalisé en collaboration avec l’organisme Le Coffret qui facilite l’intégration des immigrants et a été financé par la Ville de Saint-Jérôme et le MCCQ. La présentation portera sur les étapes du traitement, de l’archivage et de la conservation en lien avec l’expertise développée au cours des dernières années dans le cadre de divers projets de récits de vie.

Vendredi 22 octobre de 19 h À 21 h sur Zoom – Étapes 5 : Diffusion

La mort et la vie de Griffintown: 21 histoires, Scott MacLeod, MacLeod 9 Productions

Griffintown est un quartier historique de Montréal qui a donné naissance à la révolution industrielle au Canada et abritait autrefois une importante communauté d’immigrants. Ce projet sur Griffintown est l’aboutissement de sept années de travail pendant et après ma thèse de maîtrise. La recherche a consisté à documenter les sites à travers des dessins, des photos, des notes personnelles et des réflexions, à partir desquels a été créé un film documentaire Dans l’Griff (2013), 21 courts métrages et un guide et une visite autoguidée de la marche de l’histoire urbaine sur le Web, le Tour de Griffintown http://www.letourdegriffintown.com. La réalisation de ce projet consistait à préserver et à partager l’histoire industrielle, l’architecture et le paysage culturel de Griffintown. Le projet de recherche offre au public l’occasion d’entrer dans la communauté et de se familiariser avec le Griffintown d’aujourd’hui, avec les bâtiments, les rues, les gens et leurs histoires, et, à travers tout cela, avec le Griffintown d’hier. C’était un privilège de capturer une partie de la « bibliothèque » de Griffintown avant qu’elle ne brûle.

Voir et écouter les récits à travers la cartographie, Sébastien Caquard, Université Concordia

Depuis dix ans, le Geomedia Lab de l’université Concordia – en collaboration avec le Centre d’Histoire Orale et de Récits Numérisés (CHORN), l’université Carleton et l’association Page Rwanda – développe Atlascine, une plateforme cartographique dédiée à la représentation des récits. En permettant à l’utilisateur de créer facilement ses propres cartes et de naviguer aisément entre ces cartes et les récits cartographiés, cette plateforme ouvre de nouvelles possibilités pour l’étude géographique de ces récits, pour leur diffusion, ainsi que pour leur écoute.

Personal stories, public encounters, Emma Haraké, Centre d’histoire orale et de récits numérisés (CHORN)

By placing personal narratives under the category of the aesthetic, this presentation considers visibility and its constraints. Prompting encounters between the public and the private, I attempt to question how different forms and strategies of representation test the limits of the personal and how these approaches can extend the interpretive potential of oral narratives and embed them in their larger cultural contexts.

Putting Oral History in service to the community: a case study of knowledge mobilization in the Cree Nation of Chisasibi, Ioana Radu, INRS, DIALOG / Réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones (DIALOG), Nihtaauchin – Chisasibi Center for Sustainability, Inshiyuu Miyuupimatisiuun

Designed and developed in close collaboration with Inshiyuu Miyuupimatisiuun (Chisasibi Mental Wellness Team), my PhD research project served as a springboard for mobilizing knowledge relative to culture-based wellness initiatives. While initially designed to document a land-based healing camp, community partners recognized the necessity of reclaiming and revitalizing Cree care practices as a way of creating culturally safe spaces in which community knowledge holders could take leadership in decolonizing mental wellness interventions. My presentation will focus on how the project outcomes were mobilized by the community and the means through which they intervened in local and national institutional settings.

Ibitekereezo et recherche-création. Des histoires de vie aux histoires pour penser et poursuivre le travail de décolonisation de la mémoire, Lisa Ndejuru, doctorante, psychothérapeute et artiste, Université Concordia

De 2005-2012 j’ai participé à l’aventure du projet des histoires de vie des Montréalais déplacés par les génocides, les guerres et les autres violations aux droits humains au centre d’histoire orale et de récits numérisés de l’université Concordia. J’étais co-appliquante de la communauté rwandaise de Montréal et voulais aborder les silences et les non-dits paralysants dans ma famille et ma communauté. Mon travail de réflexion sur ces années fondatrices s’est conclu en Octobre dernier par une soutenance de thèse en recherche création.

Suite à ce travail avec les témoins de l’histoire contemporaine, j’ai entamé un travail avec des archives de la tradition orale précoloniale rwandaise recueillies et transcrites directement des détenteurs du savoir traditionnel entre 1957 et 1961, dans des circonstances controversées.

J’aimerais lors de cette présentation offrir une réflexion sur ce qu’à permis la recherche création avec les histoires de vie pétries de violence historique et politique. Et sur le choix de l’approche pour le présent travail sur les archives et les ruptures de la tradition orale.


Samedi 23 octobre de 13 h À 15 h en webdiffusion de l’Écomusée du fier monde

ACTIVITÉ DE CLÔTURE – Wapikoni mobile

Wapikoni mobile est un organisme autochtone qui vise à promouvoir l’expression des talents créateurs autochtones via les courts métrages, la musique ainsi que les projets XR, et fait rayonner leurs oeuvres à travers le Canada et le monde entier. L’organisme place la souveraineté narrative au service de sa pratique et offre à son collectif d’artistes un espace de développement personnel, artistique et professionnel. La collection de Wapikoni mobile compte plus de 1 300 oeuvres, outils de transmission précieux pour le rayonnement des cultures autochtones et pour la création de rencontres au service des transformations sociales et sociétales.

Du 21 au 23 octobre 2021

Zoom

De 9h à 12h

Conférencier.e.s multiples