En suivant à travers les journaux la vie mouvementée de son grand-père, le capitaine de police Louis de Gonzague Savard, la journaliste Louise Legault fait revivre le Montréal du début du 20e siècle, à la fois la tête de pont de l’Amérique du Nord britannique, la plus grande concentration industrielle au Canada et le siège social des grands de la finance. Mais aussi une ville « ouverte », où l’on pouvait assouvir tous ses désirs : alcool, prostitution, jeu, spectacles de tous acabits. Des maisons closes du Red Light et des fumeries du Chinatown aux “banlieues” industrielles d’alors, du port de Montréal à la fastueuse rue Saint-Jacques, c’est une ville grouillante et anarchique, un brin crasseuse, que nous allons découvrir.